TNA Théâtre Nomade Autonome

Ena / Carnets / Rennes : les retrouvailles

Un passage à Paris

Du dimanche 4 au jeudi 8 janvier

Dimanche

Arrivé sur Paris. Tapis roulant, escalator, tunnel, porte automatique. Je retrouve le metro parisien. Je sors à Belleville, direction l’appartement de Tiphaine et Quentin. On regarde « Dexter » sur « Allostreaming ». C’est un site où l’on peut regarder des séries gratuitement. Je vais un peu en abuser pendant ces quelques jours à Paris.

Lundi

Départ pour la Ménagerie de Verre. Training avec Nina Dipla de 10h à 12h et Véronique Ros de la Grange de 12h à 14h. L’ambiance est un peu spécial, un vague sentiment de compétition règne, surtout pendant le cours avec Nina. C’est quand même bien de reprendre la danse.
J’appel Alphonse Tierou, je passe à son bureau. Je lui explique ma situation. Nous discutons de la danse en Afrique. Il me parle de son parcours, de sa recherche, de ses livres. J’achète « Paroles de Masques, un regard africain sur l’art africain » et « Dooplé, loi éternelle de la danse africaine » pour me donner une base théorique. Nous prenons rendez-vous pour mercredi.
Je sors sous la neige, mes deux livres dans mon sac. Direction le « Café Chérie » de Belleville pour commencer la lecture.
Je retrouve Tiphaine et Quentin en fin de journée. Deux pizzas, un petit « Dexter » et au lit.

Mardi

Je retourne à la Ménagerie de Verre. Je ressors fatiguer des 4h de training. Je m’installe « Au Voyageur », je commande un jambon beurre avec un verre de vin. Je sympathise avec les habitués, je reste trainer, on m’offre une bière, puis une autre. Je ressort éméché de ma pause déjeuner. Je rentre pour lire. Je pique du nez. J’allume l’ordinateur. Quentin me rejoint. On enchaine les « Futurama ». L’après-midi passe toute seule. Je reprend la lecture en fin de journée.

Mercredi

Ce matin, je n’ai pas la force de partir danser. Je reste traîner au lit, je regard des « Daria » et j’avance dans « Paroles de Masques ».
J’appel Alphonse Tierou, je passe à son bureau. La discussion est plus poussée que lundi. Il est très critique vis-à-vis de la politique culturel française en Afrique, face aux hommes et femmes de paille, face au peu d’investissement des pouvoirs publics africains, face aux pseudo-expères de la cultures africaines,  face aux fausses idées sur les masques, face aux danseurs tout dans le physique et la sueur. Je tente de prendre du recule. Je reste en contact avec lui. Je verrai s’il peut m’aider dans ma recherche.

Jeudi

J’ai mon avion jeudi matin à 6h30. Je dois prendre le Noctilien N121 pour arriver à l’aéroport Charles de Gaule. Je met mon réveil à 2h du matin. Je prend mon sac, j’embrasse Tiphaine, je sors dans la rue. La ville est gelée. Direction la Gare du Nord. Le bus est à l’heure, j’enregistre mes bagages, je bouquine sur un banc. C’est l’embarquement. Le vol se passe bien. J’atterri sur Dakar. Je reprend mon voyage où je l’avais laissé.