Radicalité(s)
DANSE – CONFÉRENCE – PERFORMANCE
Écriture, chorégraphie, interprétation
Simon Queven
Son et lumière
Caroline Gicquel
VENDREDI 6 – SAMEDI 7 AVRIL 2018
20h30 au Réservoir Danse
Le Garage – Métro Kennedy – Rennes
8 rue André et Yvonne Meynier
Prix libre – durée : 1h10
Jauge limité à 100 personnes
Note d’intention
Cette histoire commence en novembre 2013, quand j’ouvre le programme de la 17ème édition du festival Mettre en Scène, organisé par le Théâtre National de Bretagne à Rennes. Et je tombe sur l’édito, rédigé par son directeur de l’époque François Le Pillouer, avec pour titre : Radicalité.
Radicalité…
Cela m’intrigua, m’interrogea profondément qu’une institution culturelle comme le TNB, financée par l’argent public se déclare radical, revendiquant une posture subversive.
Mais cette interrogation n’était que le point de départ, elle avait fait naître une autre question, plus personnelle, plus directe : Qu’est-ce qu’être radical, en tant qu’artiste chorégraphique, aujourd’hui en France ?
Pour cela, il me fallait revenir à la racine, au radical en tant que danseur, à ce qui est vivant, énergique dans le corps. Couper avec les archétypes de la radicalité, sortir de l’extrémisme, garder la force de conviction, la nécessité vitale de danser, la joie du voyage, de l’inconnu.
Ainsi s’affirma mon projet chorégraphique. En assumant une radicalité passionnée de mouvement, de danse, qui prend ses racines dans le corps, dans la chair. En acceptant la parole directe avec le public, pour défendre des valeurs de partages, de générosités, socle d’une création artistique pensée comme vecteur d’émancipations.